Le Conseil Inter Régional de l’Ordre des Masseurs Kinésithérapeutes La Réunion-Mayotte (CIROMK) tient à faire valoir un droit de réponse suite à l’article publié dans votre quotidien du 16 avril dernier concernant l’audience devant le tribunal de St Pierre d’une kinésithérapeute soupçonnée de fraude à la sécurité sociale, et qui a suscité un vif émoi parmi nos confrères.
En effet, votre journaliste mentionne clairement dans son article que le Conseil de l’Ordre a sanctionné d’un blâme un confrère au motif d’avoir dénoncé des agissements frauduleux d’une consœur.
Ceci n’est pas exact et afin de délivrer à vos lecteurs une information conforme à la vérité nous tenons à rectifier certains faits.
Un litige a bien opposé la mise en cause de votre article à un de ses anciens collaborateurs. Litige qui a été instruit par la CDPI (Chambre Disciplinaire de Première Instance présidée par un magistrat) de l’Ardèche et non celle de La Réunion-Mayotte, car ce dernier était alors inscrit dans ce département.
Nous précisons que la sanction qui a été rendue par cette chambre disciplinaire concerne des faits qui ne découlent nullement d’une quelconque dénonciation présumée de ce dernier pour fraude à l’assurance maladie.De plus, cette affaire a été jugée il y a de nombreux mois, bien avant que la kinésithérapeute ne soit inquiétée par la justice de notre département.
Votre journaliste affirme par ailleurs que la consœur a été dénoncée par un de ses anciens collaborateurs.Or, nous tenons à vous préciser qu’aucune plainte pour fraude à la CGSS, émanant d’un kinésithérapeute à l’encontre de cette consœur, n’a été déposée auprès du Conseil de l’Ordre de La Réunion-Mayotte.
Enfin et surtout, il y a cette phrase « car à l’Ordre, on ne dénonce pas un confrère, c’est ainsi. ». Nos confrères le savent, l’Ordre est le garant du respect des règles professionnelles édictées par le code de déontologie et agit en toute indépendance par sa chambre disciplinaire. Nous ne comprenons donc pas le sens de la phrase de votre journaliste.Cette affirmation est très éloignée de la réalité de nos engagements. Certains pourraient à ce titre y trouver un caractère polémique voire diffamatoire inhabituel pour votre journal.
Nous vous remercions de bien vouloir publier au plus vite ce « droit de réponse » afin de délivrer à vos lecteurs une information conforme à la vérité.
Pierre RIGAL
Président CIROMK La Réunion/ Mayotte